Mireille, Dechy.
Nous avons repris avec un peu d'angoisse mais bon quand on voit qu'il y a des familles qui attendent après nous pour qu'ils puissent manger un peu mieux chaque jour.
Christine, Wattrelos Chopin
Après 85 coups de fil ou messages et pratiquement autant de merci en retour.
Avec 12 bénévoles sur 22 qui ont répondu " présent !
Ca y est : on ouvre notre centre pour la campagne d'été !
Et puis on verra bien ! L’essentiel n’est il pas d’aider tous ces gens qui comptent sur nous ?!
Jean-Pierre, Lomme
De quoi en faire un monde :
Le monde d’avant, le monde d’après, et si c’était tout simplement le monde.
Celui auquel on va devoir faire face pour continuer à aider ceux qui sont dans le besoin.
Ceux qui l’étaient et ceux qui le seront après la dégradation économique qui s’annonce.
Ce monde qui va voir la pauvreté s’étendre, le nombre de familles en grande précarité s’aggraver considérablement.
Les associations caritatives auront elles les moyens d’apporter l’aide indispensable à la satisfaction de ces besoins ? Pourront-elles toujours concilier leurs engagements et le respect du protocole sanitaire qui s’imposera ?
Que d’interrogations pour prévoir l’après 11mai dans les meilleures conditions !
Francine, Villeneuve d'Ascq Decugis
Quand l'adjointe du responsable m'a confirmé que je pouvais rejoindre l'équipe du centre j'ai été très heureuse, j'allais pouvoir me rendre utile en ces temps difficiles. J'allais pouvoir donner un peu de réconfort aux plus démunis. Certes je ne vois pas les bénéficiaires car ma tâche le jour de la distribution est de préparer leurs colis dans une pièce en retrait mais ce n'est pas le plus important, le plus important est d'être là et d'aider.
Ce que J'espère au plus profond, c'est que la prise de conscience de cette misère dont on se cache si facilement, favorisée par l'apparition du virus ne s'arrête pas et que les gens continuent à être solidaires et bienveillants.